
"Retard. Le mot est lâché. Et la critique revient sans cesse dans la bouche des passagers. «C’est un peu la cata, souligne Stéphane von Buren".

LAURE PINGOUD | 19.01.2009 | 00:00
Ils sont sur les starting-blocks, les pieds rivés sur la ligne blanche de sécurité, prêts à s’engouffrer dans le train lorsque ses portes s’ouvriront devant eux. «La stratégie étant de se trouver au bon endroit pour avoir une place», sourit Simon Ganière, un habitué. A la gare de Lausanne, le quai de l’Intercity de 7 h 17 pour Genève est noir de monde. Banal.
Mais dans l’habituelle cohue du matin, une nouveauté pointe au bout des rails: depuis un mois, ce train ultrasollicité bénéficie d’une rame à deux étages, soit une augmentation de 200 places. C’est l’une des améliorations introduites avec le nouvel horaire du 14 décembre.
Plus de places
L’effet semble se faire sentir. «Depuis, on trouve de la place», constate Simon Ganière. Et sur le quai, plusieurs voyageurs confirment ce désengorgement. «Pour le moment, on a effectivement l’impression qu’il y a un peu plus de places. On voit moins de gens circuler pour trouver un siège», remarque ainsi Sylvain Corbaz. Ce jeudi-là, en tout cas, l’Intercity repart avec des sièges vides, et une dizaine de minutes de retard.